
Par le blocus de Malte et l’isolement dans lequel l’Angleterre tient l’Égypte, elle prouve qu’elle est, sans conteste, maîtresse des océans. Pourtant, ces succès sont entachés par les incursions incessantes de la marine française en Méditerranée.
Les Anglais, avec leurs cent quatre-vingt-quinze vaisseaux de ligne et leurs deux cent cinquante frégates, ont une considérable force navale. Sous l’impulsion du premier consul et le commandement de marins prestigieux, la marine française renoue avec sa gloire d’antan.
La victoire d’Algésiras le prouve : le 5 juillet 1801, au détroit de Gibraltar, le contre-amiral Linois inflige une sévère défaite à l’orgueilleuse Albion. Linois, avec trois vaisseaux, va détruire deux navires anglais et endommager gravement six autres. Ce succès, bien qu’éphémère, contribuera à rehausser le prestige de la marine de France en plein renouveau et désormais prête à affronter l’Angleterre en Méditerranée comme ailleurs.
La victoire d’Algésiras le prouve : le 5 juillet 1801, au détroit de Gibraltar, le contre-amiral Linois inflige une sévère défaite à l’orgueilleuse Albion. Linois, avec trois vaisseaux, va détruire deux navires anglais et endommager gravement six autres. Ce succès, bien qu’éphémère, contribuera à rehausser le prestige de la marine de France en plein renouveau et désormais prête à affronter l’Angleterre en Méditerranée comme ailleurs.